Dolls - Pupa Launch

The Dolls - Pupa show launched at a busy private view on Saturday 23 March, the blog will share images and text from the show over the next few weeks.
Todays selected piece is by french artist Lydja Uta Szatkowska,

Extracts from Pupae et Barbie
Lydja Uta Szatkowska 2019


entr(aill)es, peauxrtes ouvertes.

pas de son.g pour tâcher (les murs) d’apaiser le râl.e.

pas de brui(sson derrière lequel se cacher)t pour déranger

 

si c’est dans la fuite que les prophecies se réa

                        lisent (mes slignes, je n’ai plu peaur)

                        alors, je ne fui pas.

et je sais (lisez mes) main],[tenant (les votres je ne tremblerai plu) que tout venait de moi.

 

des larves me parasitent et piullulesnt en moi dans leur galleries.

comment n’ai-je pas crvu que c’était, avant tout, ma faute,

                        j’ai ignoré mes merdes jusqu’à la combustion ;

                        et dans la conn                       aissance

(transformée comme dû vain en hors)                       nouvrlle de mes excrema(n)t.ion.s, j’y ferai du compost.

 

avec une aiguille, percer chaque larve comme une perle

porter le collier de mes torts, qu'il soigne mes moisissures

Alors, je creuse enmoi et vis(serrée) dans le froid

                        d’une peau(rcelaine) évidé(ante)

                        qui cherche ses (h) rreurs.

 

Pouvoir dire : « ceci est à moi,

                        » ceci est envahi de larves.

                        » Quand il sera temps, j’y

                        » p1lent* .erai

                        » des fleurs. »

            01:03

 

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      * processus, mais rien ne presse plu.

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je n’espère plu, pas pour nous qui sommes chez nous dans un tombeau.

il n’y a plu d’ailleurs. devenu.e.s aobject. Hum.ain/us  .

 

les enfants dorment sans savoir que tout a ete vendu,

que nous leur offront la couleuvr de la fain

Ma chair, ici hummus de n’avoir plu

l’assurance du phare ; la lumière de tes yeux.

je m’accroche et je glisse

Ou. Plutôt.

            Mes doigts se décomposent et ne s’accrochent à rien

 

mon corps n’existe plu,

  je crois.         

   Amputée à moi-même,

  je m’oublie—mais j’en souffre quand-même

et dans les miroirs,je me rappelle que j’ai bu, dans le Léthée,

   à grande gorgées,

      pour que glissent les géllules.

 

 Dans les miroirs, je me retrouve :

mon reflet apaise la souffrance de mon spectre,

mon image, moi face à moi, et l’amour me réincarne pour éloigner les vers.      

      /Ils reviendront/

c’est une question de cycle, de mes menstruations qui ne saignent jamais

   peut-être suis-je déjà asséchée ?

peut-etre ont-ils tout bu.

 

et, si je vois dans la glace les vers fuir, ce n’est pas qu’ils ont peur.

c’est qu’ils attendent de voir me voir à nouveau humide.

              /Ils rviendront./

   Ici, la viande est bonne.

                        23:34

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Pup({m}aison {perdue}), en ({comment} -fer {pour retrouver} mon chez moi)

        /en moi/

  Emménager

Avaler les cartons comme une vore.

 emmenager en moi

tlmnt (t{r}endue {impuissante, réduite} à raser {ma gueule}) les murs.

sous tension, peau-Quechua : j’y ferai ma maison.

        Plan({habi}ter l{m}es {entrailles ; repeau ; devenir le} sar{cophage et le cadavre qui l'habite})dines.

   j’emménage /en moi/

      jui dans mes yeux comme un siège, j me croirais dans ({toujours peur de mfaire braquer par}un f{d}ps {quand je chill} sans fl{r}ingues.)

  tout est immense      ;;

je ne suis plu—

         sûre de : si je suis moi

   ou : en moi

   ou : /ailleurs/

je prends des décisions et mon corps obéis, assujetti à ma pensée ; devenue Killgrave à moi-meme

  je suud plu sûre,,,

immobile dans ce canapé, je pense :

 

            « je ne suis plu en moi, j’ai quitté mon corps.

            » J’ai fait une overdose et j’irai en enfer »

 

      Je dégerpis, avec ou sans mon cadavre, pas le time.

Mon corpszilla est une maison de poupée qui panique dans la rue et prend 25 goutes de tercian direct dans la gorge. (C’est {ta faute}) amer.

 (Toutes les barb{ar}ies qu{i m’ont menées ic}i {ont su creus er ma} tombe)nt me font garçon manqué ; les accessoires chavirent ; je sauverai pas les meubles

    et de ma pupe ressort une larv{m}e.

                        03:44

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les araignées se teirrsent et s’endorment et je leur dis

que je ne les reêverrai pas. Que je dois m»en[ger] aller.

  L’amertume du départ c’est avant tout l’amertume d’avoir cru bon de venir.

 

je n(e)’aban/donne rien, c’est faux. (C)e n(‘est) pas tant (un)e f(iasco)uite qu’un retour.

  la mor(ale n’est juste qu’un douloureux rappel. Et mon crâne

souffre, pas mon cœur.          Mon cœur) n’est pas encorps.

tant de choses à hur/iler mais confuse je chuchotte.

le téléphone grésillste. Répète. Répète. Répète.

à chaque mot raté que je dis à nouveau, j’en atténue la force.

je ne part[irai quand même. Mais] pour personne [ne comprend-

]

et ce soir, mes [valises atten]dent[. Je ne sais pas où je] ser[ai demain mais je serai en vie, pleine de lumière et libé]rée[ de leurs bra]s.

                        23:43

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   Je n’ai qu’un bruit en bouclhe comme une (ob)session.

 

(Et de m[es ]a[ctions {que} je ne] mai[t/]prise {si bien}.)

 

Mon innosens, commune fleur sauvage.

            Non fragile par l’hiver—car je renais toujours ;

perce-neige

 fr.agile d'un monsdre qui m’arra(/cher)cherais à m  (faire) tairre

 

([Al]ors j’[e hurles s]ai[ns] pluß de crainte qu’an [a]vain[t]. [J’ose] tendr[e la main, sans detr]esse [ni urgence. En j’ose ouvrir ma main, pour aider s]an[s re]t[ou]re.  sœr[orités nouvelle]s.)

 

Ma voix que j’apprends à aime(ouvri)r. mon ?corps que je com|prens [pour {a}qui] si peu. ma fain jamais átteinte.

(J’ai découvert des [personne]s[éc]oeur[hante]s qui [n’]ont su [que] m'[e p]unir)

 

J’ai [fait le t]ri. Beacoup [de t]ri. [Souf]rire [n’a rien de] noble <d’un lien enfin tissé, et encore faible>.

 

j’ignore la morale mais je sais ma santé. et je vivrai ainsi, sans les lpois qui font mal a mon dos engourdi.

 

il est temps pour moi de trouver ma communauté. car j’y ai une place, j’en suis sure.      

                        22:08 - 22:14

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une scalpel qui ouvre une a une chaque artère dans son long.

            /tra(n)chée/

  comme une nouvelle humaine en déni de son corps ; comme si devenir chair c’était devenir

            /faible/

 

  mon moi en kit ; femme-Ikéa qui s’arrache les yeux comme pour changer un vice ;

  mon corps-monument terrifié d’être ruine ; mon corps-catacombe qui contient mon cadavre

            /incomplet/

jme souviens me dire quand j’ai perdu mes ongles :

 

            « tant mieux. Jveux plu jamais d’objet dans ma chair »

 

 ;héritière d’un corps-grenade ; corps-Ficello mais :

    Fantasme d’un corps lisse, taillé d’un seul bloc

            /indivisible/

 

  je tire d’une main les organes de mon ventre et les brûles. Mes veines arrachées comme iels arrachent leurs perfs dans les films.

  >puis. j’extrais mes dents hors de moi qui, chacune leur tour, me comtent les secrets que j’avais ravalés mais qu’elles voulaient tant dire.

  >puis. bouchère et lapine, je détache et remonte ma peau comme une chaussette.

            /délicatesse/

  >puis. hors de mes vêtements mortels, d’un pas en arrière,

     redevenir fantôme.

            01:10 - 01:18

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Les fils de la famine sont accrochés en moi et les _pluß_ plats doivent s’evacuer..

   fil.amante.s à repenser

pour une (aube d’abon)dance

  et je (ne) ferai (rien hors de) mon li

              

     Certain.e.s                     

    (se) sont perdues sur un chemin faux

 

les enf[ers]ants, parfois, <ne> sont [de] pas sage mais j’y—

    /void/

      ↓ s clair :

nous, innocent.e.s, trop sacrifié.e.s mais qui méritaient : tout

    Pour(At)tant(!)... .

 il y a quelqu’un Qui (?) doit (laisser les clés) res[is]ter.

  trembler et faire semblant ?

 

   comme une céramique brisée par le mensonge—les excuses sont l'émail qui recollent les morceaux—mais pour toujours nos corps portent les marques de nos   traumas

       (je crois, mais)

    la beauté

du                    

                   sincere , fera la difference

                        00:11

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j’ai vu, au fond de moi, arriver les crampes

         d’une viande crue

J’ai bien vu arriver, sans honneur

pourtant, ce  pretexte

    d’exploration de mon foctionmemrnt- ---

    --actes. manqu

                        és , celui de taire la voix qui dit vrai

telle Cascendre que tout nous ne croyions plu

 

Tout s’spaiserai, par la mort ou le temps,

      Partition de l’état de fantôme

  malade pour etre sure d’être encore envie

 

comme une fau(cheuse)

  -sse note pour se rappeler de la splendeur dé l’harmonie.

Et.

 

contre moi le poids de l’amour à qui je fais un nid, mais le chat fui

     & maintenant plu rien. Sauf le fantôme de ce poids

     qui me maque            ?

 

mon intérieur qui gronde à sortir au plu vite

          tous ces actes manqués qu’il vaudrait mieux saisir,

     pour la paix

de nos ventres.

 

                 J’ai failli oublier

              ma chance

d(‘êtr)e (réconciliée, de ne plu en) vou(loir à personne

et d’) avoir (pu entendre : «pardon»).

                        22:08

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perdre sexe, comme un sims

            (ou un ange)

poupée libérée, pupe par choix

  ;; se vider de concepts.

je me souviens boire le pays des loups au goulot :

 

            «Jveux plu être une femme, je veux être une pute»

 

   et sèiche, vomir léthargique de l’encre dans mon éclipse

      Sex Doll ratée, jamais vendue

      Sex Doll de porcelaine, froide, dure ; modelée de ma glaise

 peu à peu me retr(c)ouver (l’œuf de ma peau ; en sortir comme d’une nymphe); p.rendre corps dans mon reflet comme je serais sortie de l’eau.

            accè.d/pt.er

  mon doppelgänger dégonflé flasque et vide sur le sol de ma ch(l’)ambre (porte en elle les souvenirs perdus dans le Léthée) ;;

    déchirer l’envelope, éclore matrioszka amèrement restée creuse

            mais, bientôt image ;

            bientôt réelle.

                        01:22

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J’avais oubliér ce qu’etre maternelle

   et maintenant me voilà entourée de mon derme

Couches de peau comme des draps qui contruisemt autour de moi

      un cercueil chitineux qui durcie a vue d’oeil.

Devenue pupea dans mon bain de cuisson // 맛있는 번데기

un cercueil de chair qui contient tout moi. Les bras pliés sur le torce, les jambes serrées, le dos droit, le sexe rabougri.

et je ne bouge pas. Dedans, je ne bouge pas. jw : grandi. je: deviens un cercueil de chair qui a tout de moi et. ici aussi. dedans. je vois le dehors à travert une pellicule de peaudistortion

 

danse la membrane déchar

      —née de ma paupière,

là où les murs(x2) me parlent,

là où les couettes sont des esprits martyrs et je pleure de leurs souvenirs

là   où je deviens l'autre, mon propre doppelgänger ;

et je suis moi sans moi, et je m’habite comme étrangère. Immobile.

                        00:00

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 j’ai     (peur de la nuit)

      soif

             et je ne sais pas où je vais.

Je ne sais pas (encore) tous les asticots qui grouillent.

 

             à velo,        (ne pas se laisser faire.)

    j’ava          nce ~grâce a toi

je ne sais pas encorps, que, bien sur que si, l’indesirable est simple à jeter.

        

     loin, d2*    ans lè vent, le beau.

je ne sais pas encore.

je ne sais tou(faitilencore)jour(?)s pas que les mouches            (ne pas se laisser faire.)

                     nous détournent de la joie de manger en plein air.

                                (ne pas se laisser faire.)

 

(où est le soleil ?)          (j’ai peur de la nuit.)

                        22:58

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2  *ils                              .

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le silence, comme sourde. apaisée.

les pensées qui s’accrochent dans des formes nouvelles

& dévoilent :   •  la génèse des fantômes

                         •  la polarité des mants

                         •  un nouveau sens de soi

                         •  bientôt une image

 &.      la peur.                                de.    ??

ce lieu n’est pas mien. ce temps n’est pas mien.

cette tère n’est pas mienne.

ce visage ressemble au mien, cpdt.

c’est un rejet immunitaire, un be

            —soin de rentrer

le silence, comme apaisée, enfin

parce que ce visage comme une greffe n’a de pouvoir sur moi que celui de me faire me sentir mal à l’aise

&. etrangement. j’ai su trouver du familier

                                    dans cette sensation

                        ??:??

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6 de(s) de(r)niers renversés ; j’en fais outre et j’explose.

les.   signesont raison.  

         pas de source ;j’ai donné toute mon eau ;ma

goerge assècheé

   et j’ai peur que , malade, j’effondre....       Mais ??

   les t.rêves paisibles mais

   les t.rêves

        /...impossibles./

         /renoncer ?/

enterrer |la ferme|, elle est djà vestige. Depuis lgtmps.

boire monliquuide amniotique et recouvrir de cendres chaudes ma commumauté fantôme.

   les livres ont djeja br!ûslé avant d’etre imorimés

     mais je peesévèree et ej c.rêvee si bien.

                        01:44

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     augure pren[aiss]ant chair dans la né—

       cécité

       et toutes les meufs comme moi, omen materialistes

       et toutes les meufs comme moi qui ne savent pas encorps ; je ne sais pas non plu ce qu’augure mon omen ni qui je dois prévnir

       et mes dents arrachèh dans la nuit :

   saintcope ;

      mes dents de lait en savaient trop ;

      mes dents voulaient me rappeler ce qui m’était arrivé, cette fois là ;                                                     dans cette maison

     mes dents de lait arrachées hors de ma mémoire. mon enfance avec.

 les bouches d mes sœurs comme la mienne ren

                             —ferment[ent] des mur[mé]m [oi]ures

                                      déplaisantes.

 

            « nous étions au départ des omens »

 

      laissées incendiées,

   j’espère que mon

            omen est de triste augure pour qui est au pouvoir, insecte-guillotine coincée avant portrait,

   nymphose d’antrophage

     l’exu[dé]viation est pour bientôt, beaucoup devraient la craindre

 nous

           passerons

                              le message à

     3{car ils nous *        hont  } tout prix.

                        03:44

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3  {                   *font         e}

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les silence de l’an nuit qui ne.ous vien|dra pas.

tous ces. [fronts où j’es]crime comme [face au rideau] le|vent. c’est une mise en scène, comme (4d’é*   on), mes combats sont leur divertissement.

comme se laisser faire, sans agoniser. Continue Continue conti|nue il n’y a pas de remplas.san .e  Personne ne fatigue sans moi.

j’ai vu leurs yeux changer de forme et me haïr pour mes faiblesses// et me haïr pour mes forces. j’ai désarmé Ô~tant d’agents qu’il n’en fallait. ce n’est pas un jeu

                                                           pour moi.

À quand le reps ? à quand l[e s]o[mm/l]eil ?

                        02:08

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4  (ce sont tous leurs     *m     qui hantent même les cris des Banshee qui ne sont hélas jamais pour eux)

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le      

     cha

t meurt

j’ai senti son odeur gratter sous le lit

j’ai eu a sortir mon chat mourrant et il n’y a pas de rhyme pour la cruauté de ne pas pouvoir offrir au malade de l’amour et le confort d’un lit

i l n’a pas de souffle il n’y a que ces mauts qui ne peuvent pas encore sortir parce qu’il agonise et que je ne peux pas_et que je

n,’ai pas l’autorité pour l’ao I’aider à mourir dignement plutôt qu’il crêve comme ont crevées les autres

et si il ne ‘‘merite’’ pas mieux nous n’’évolueront paz si boud ne sa ons pa! C994ger n9! 34474! 35 (‘‘a8 mal tellement mal a7 cøëur 53ll3+3nt ma_ a-94ß il ?’’6 ~ pas ici de poès8e  p!a de p9etie dans la détresse d’7ne mort qu’iela

S

S qu’iel ne veulen a

IL N’Y A PaS de poesie dans la détresse d’’u?e mort quiel s ne veulent APS APAISER

                        01:06

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perdue sur une terre que je connais plu, le (temp{i}s) passe et chaque jour mes bras se décomposent

     un peu pluß.

 Les mouches et nécrophages pondent en moi sans pitié et polinisent ({si} ma) chair comme le phallus d’un titan.

  5l’e[n]clos*      est pour bientôt.

  ce n’est pas du cou(rage) que d’avancer zombie et de sentir son corps lentement dévoré et supplier chaque jour les larves de (m’épar{pille})gner .

 

Cassandre à moi-même, j’ai pas cru la voix qui hurlait en moi que je m’éclaterais—

    la gueule si (je mont{rer}ai)s dans cet avion pour traverser le ({au} monde; que) mes mauvaises décisions prendraient corps dans ce départ

 

 necr({j’}ose) et douleur (viv{r}e) qui signifient

   •  mon abandon aux insectes,

   •  et que, devenue leur mère,

   •  je leur offre mon corps ;

   •  dernier festin, dernier cadeau

                        23:59

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5     [x]      *sion                         .

 

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