Image : Wright 2025




Terence Wright
www.terence-wright.com
Wright studied Fine Art at Newport and Chelsea Schools of Art, Cultural Anthropology at Oxford University and gained his PhD at University College London. He is Emeritus Professor of Visual Arts at Belfast School of Art, Ulster University.
Wright lives permanently in the Vienne, France.
Wright a étudié les beaux-arts aux écoles d'art de Newport et de Chelsea, l'anthropologie culturelle à l'Université d'Oxford et a obtenu son doctorat à l'University College de Londres. Il est professeur émérite d'arts visuels à la Belfast School of Art de l'Université d'Ulster. Il vit en permanence dans la Vienne, en France.
Jonas Read
Read is a New York based musician and photographer who came to prominence with the band ‘The Big Geraniums’. Originally English, Read spent time in Ireland before permanently relocating to New York.
Read est un musicien et photographe new-yorkais qui s'est fait connaître grâce au groupe « The Big Geraniums ». D'origine anglaise, Read a séjourné en Irlande avant de s'installer définitivement à New York.
Traces
The ATELIER MELUSINE is happy to welcome back Read and Wright in their joint exhibition, ‘Traces’. The works use digital photography in an expanded manner to create visual installations. The dialogue between the works is immediately visually evident, with their use of lines, tracks, perspectives and pathways.
Read’s raw urban pieces show the New York subway, from ground level with the eye being led sharply from platforms into disappearing tracks which carve through the city.
Wrights works are ariel views of the agricultural landscapes of rural france, once forest now farmland, but also with the track and traces of huge machines which pass through, and some times around, solitary trees.
The exhibition examines the industrial traces we make on the landscape from very different viewpoints and pushes the viewers ways of viewing and understanding altered perspectives.
Traces
L'ATELIER MELUSINE est heureux d'accueillir à nouveau Read et Wright pour leur exposition commune « Traces ». Les œuvres utilisent la photographie numérique de manière élargie pour créer des installations visuelles.
Le dialogue entre les œuvres est immédiatement évident, grâce à l'utilisation de lignes, de rails, de perspectives et de chemins. Les œuvres urbaines brutes de Read montrent le métro new-yorkais, vu du sol, le regard étant guidé avec précision depuis les quais vers les rails qui disparaissent et sillonnent la ville. Les œuvres de Wright sont des vues aériennes des paysages agricoles de la France rurale, autrefois forêts aujourd'hui terres agricoles, mais aussi des traces d'immenses machines qui traversent, et parfois contournent, des arbres solitaires.
L'exposition examine les traces industrielles que nous laissons sur le paysage sous des angles très différents et propose au spectateur des perspectives différentes.




Terence Wright
”The spatial character of the visual world is given not by the objects in it but by the background of the objects …”
James J. Gibson, 1950 The Perception of the Visible World.
Much of my work has been concerned with exploring differences between the ways we perceive the environment and the way the camera records it.
Drone images have the potential to change our concept of the landscape offering the possibility of a new aesthetic and different ways of understanding our environment.
At first use in WW1, aerial photography offered unique vantage points facilitating reconnaissance, interpretation and analysis of the terrain. Now, 110 years later, drones are taking such surveillance to new and devastating levels.
As individuals, the collating of visual information and reconstituting it into prescribed cultural patterns sometimes involves an attempt to reconstruct or reconceptualise aspects of the landscape. However, this can result in visual ambiguity and spatial disorientation. Perhaps created by the anticipation of different configurations.
For example, farmers acting as accidental artists leave traces on the ground creating a visual culture that could be defined as “Land Art” or a form of “contemporary archaeology”. We are seldom aware of these side effects of agricultural practices and aspects of the landscape, yet they provide different ways of articulating the world.
These drone images allow us to engage with this often unseen, changing environment.
Terence Viner Wright
“Le caractère spatial du monde visuel n'est pas donné par les objets qui le composent, mais par l'arrière-plan de ces objets…”
James J. Gibson, 1950 La perception du monde visible.
“Une grande partie de mon travail s'est attachée à explorer les différences entre notre perception de l'environnement et la façon dont la caméra l'enregistre.
Les images de drones ont le potentiel de transformer notre conception du paysage, offrant la possibilité d'une nouvelle esthétique et de nouvelles façons d'appréhender notre environnement.
Utilisée pour la première fois pendant la Première Guerre mondiale, la photographie aérienne offrait des points de vue uniques facilitant la reconnaissance, l'interprétation et l'analyse du terrain. Aujourd'hui, 110 ans plus tard, les drones propulsent cette surveillance à des niveaux inédits et dévastateurs.
En tant qu'individus, la collecte d'informations visuelles et leur reconstitution en modèles culturels prescrits impliquent parfois une tentative de reconstitution ou de reconceptualisation d'aspects du paysage. Cependant, cela peut entraîner une ambiguïté visuelle et une désorientation spatiale, peut-être créées par l'anticipation de différentes configurations.
Par exemple, les agriculteurs, véritables artistes accidentels, laissent des traces au sol, créant une culture visuelle que l'on pourrait qualifier de « Land Art » ou d'« archéologie contemporaine ». Nous sommes rarement conscients de ces effets secondaires des pratiques agricoles et des aspects du paysage, pourtant ils offrent différentes façons d'articuler le monde.
Ces images de drone nous permettent d'interagir avec cet environnement changeant, souvent invisible.”
Terence Viner Wright 2025