Sentier Ecarlate P1 : Adriers - Civaux

THE SENTIER ECARLATE

Film 1 : Link “premier passage - hiver 2023/23
https://youtu.be/pnB7LaobA68

Le quartier général est situé à l'ATELIER MELUSINE, La Trimouille, dans le cadre de l'exposition du projet Femmes écarlates (08/03/2022). Une fois terminé, le sentier restera en place indéfiniment. En outre, un événement lié à ce travail sera célébré lors de la Journée internationale de la femme en 2023. 08/03/2023

The following five pages contain images and links for each of the communes which will grow throughout the year and follow the seasons - they start in winter.
Les cinq pages suivantes contiennent des images et des liens pour chacune des communes qui se développeront tout au long de l'année et suivront les saisons - elles commencent en hiver.

*Please note we have used a wide variety of pictorial resources including images from the internet. Where possible we have include direct internet links into the text. However there are gaps. Do please contact us directly if we have not referenced or credited an image which belongs to you so we can rectify or remove it immediately. Very many thanks.

All other photography; Annett & Annett-Parish

The Scarlet Women Trail traverses the Vienne and Gartempe regions, travelling through all 55 communes, creating a growing digital and real world pathway for the public to follow. All QR codes are placed in exterior locations which link back to the main project site here, allowing individuals to travel the routes and explore the communes as they wish. Each site relates to a particular history or action related to the women of the commune which reaches across time and history, many sites are wells and water sites, where women traditionally have gathered to wash and exchange information.

*Veuillez noter que nous avons utilisé une grande variété de ressources picturales, y compris des images provenant d'Internet. Dans la mesure du possible, nous avons inclus des liens internet directs dans le texte. Cependant, il y a des lacunes. Veuillez nous contacter directement si nous n'avons pas référencé ou crédité une image qui vous appartient afin que nous puissions la rectifier ou la supprimer immédiatement. Merci beaucoup.

Toutes les autres photographies ; Annett & Annett-Parish

Le sentier des femmes écarlates traverse les régions de Vienne et de Gartempe, en passant par les 55 communes, créant ainsi un sentier numérique et réel en pleine expansion que le public peut suivre. Tous les codes QR sont placés à l'extérieur et renvoient au site principal du projet, ce qui permet aux individus de parcourir les itinéraires et d'explorer les communes à leur guise. Chaque site se rapporte à une histoire ou à une action particulière liée aux femmes de la commune, qui traverse le temps et l'histoire. De nombreux sites sont des puits et des points d'eau, où les femmes se réunissaient traditionnellement pour se laver et échanger des informations.

Adriers

Adriers

L’eau - La commune contient 26 km de cours d'eau, avec comme rivière principale :

  • la Blourde sur une longueur de 3 km ;

  • la Franche Doire sur une longueur de 15 km. C’est une petite rivière qui traverse la commune d’Adriers, d’est en ouest pour se jeter dans la Blourde
    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010’
    Le nom de la localité est attesté dans ce passage écrit « Vicaria Edrinsis in pago Pictavo » vers 927, Vicaria Edrarinsis en 942, dans les archives de l'Abbaye Saint-Junien de Nouaillé-Maupertuis.

    Le nom du village provient d'un anthroponyme germanique "Adre (Aderic)" suivi du suffixe "- arium", signifiant "le domaine d'Aderic". Le suffixe latin de propriété est devenu au cours des temps "-ec" puis "-é" ou "ier.
    Des restes de la table d'un dolmen, qui date probablement des temps néolithiques (-6000 à -3000 ans avant Jésus-Christ), ont été découverts dans un champ au-dessous de la ferme de Saint Joseph. Ils confirment une présence humaine très tôt sur le territoire de la commune. Ce dolmen a été inventorié comme ruiné, dans l’inventaire des mégalithes de France concernant le département de la Vienne, publié en 1996. La pierre est, de nos jours, conservée dans le jardin de la propriété.

    Des poteries, des morceaux de tuiles, des briques trouvés dans plusieurs sites situés sur le territoire de la commune ainsi que les restes d’un monument funéraire gaulois ou gallo-romain dans un pré au-dessous de la maison bourgeoise autrefois propriété de la famille Bernardeau de Monterban, en face de la porte du cimetière attestent d’une occupation romaine et de l’existence d’habitats et d’activités industrielles (fours) durant la période gallo-romaine.

    Au lieu-dit Messignac, on peut encore trouver des restes de douves et de remparts qui témoignent de l’existence en ce lieu d’un château fort durant le Moyen Âge. Durant la guerre de Cent Ans, au centre du bourg, se tenait une place protégée avec des douves, des remparts, une maison forte avec des canonnières, une tour et l’église fortifiée. Cet endroit servait de refuge à la population contre les bandes armées qui dévastaient le pays.

    La Celle (petit monastère Grandmontain) d’Entrefins a souffert de pillage sous les guerres de religion. La communauté de Puy Chevrier y trouva malgré tout refuge au début du xviie siècle.

    Le monument aux morts d'Adriers a la particularité de recenser à part les disparus.

    En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté (un marronnier).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Adriers

Antigny

Antigny (86006)
Son territoire communal est traversé sur 8 km par la rivière Gartempe

  • Posé de part et d’autre des berges de la Gartempe sur près de 8km, Antigny qui s’étend sur 4 393 hectares, comptait un peu plus de 550 habitants au recensement de 2016. Occupées dès la Préhistoire, le site parait avoir su traverser les millénaires en offrant à la postérité la richesse d’un patrimoine exceptionnel. En témoigne la découverte en 1998 de la grotte dite « du Taillis-des-Coteaux », ou encore les nombreux vestiges de temple, théatre (…) présents le long de la voie romaine qui menait autrefois de Poitiers à Bourges et traversait la Gartempe au lieu-dit du « Gué-de-Sciaux », au nord de la commune.
    https://triangledorhistorique.fr/antigny/
    Grotte du Taillis des Coteaux Découverte en décembre 1998 et fouillée depuis septembre 2000, cette grotte est presque entièrement comblée de sédiment, si bien que son exploration complète n'est pas encore terminée. Dans l'état actuel des explorations, nous savons qu'elle s'enfonce de plus de 40 mètres dans la falaise... et probablement plus encore.
    L’eglise de Notre Dame et La Chapelle de Sainte Catherine
    Une inscription concernant René d’Alougny, sieur de Boismorand est peinte sur la cage d’escalier du clocher:

    IN HONOREM SANCTISSIMAE TRIADIS, SACRA
    TISSIMAE VIRGINIS DEIPARAE, BEATISSIMAE
    VIRGINIS ET MARTIRIS CATHARINAE CAETER
    ORUMQUE SANCTORUM. RENATUS D’ALOU
    GNI EQUES TORQUATUS AC DOMINUS
    UTRIUSQUE BOISMORANT. SACELLUM HOC
    RESTAURARI MISSAMQ(ue) IN EO QUALIBET
    HEBDOMADA CELEBRARE CURAVIT ANNO
    DOMINI 1642. AETATIS VERO SUAE.

    Traduction : En l’honneur de la très sainte Trinité, de la très sacrée Vierge Mère de Dieu, de la très bienheureuse Catherine, vierge et martyre et de tous les autres saints ; René d’Alougny, chevalier décoré et seigneur des deux Boismorant, a fait restaurer ce petit sanctuaire et célébrer une messe toutes les semaines en l’an du Seigneur 1642 et à l’âge de...

    René d’Alougny eut deux frères, Guy d’Alougny, chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et Charles d’Alougny, capitaine au régiment de Lorraine. Un autre d’Alougny devint maréchal de France sous Louis XIV.
    Gens : Gilles Farcet
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Antigny_(Vienne)#Histoire

    Parcours : https://www.cirkwi.com/fr/circuit/12044-au-fil-de-l-histoire

Asnieres-sur-Blour

Asnières-sur-Blour (86011)

  • La commune est traversée par 15 km de cours d'eau dont la rivière principale est la Blourde sur une longueur de 5 km.

Le nom du village provient du latin asinus qui signifie âne, suivi du suffixe "-aria" qui signifie le domaine des ânes ou le lieu des ânes. Cette appellation serait en rapport avec la présence de moulins qui étaient mus par un nombre important d'ânes

Lieux et monuments

Ce site est constitué d’une zone humide dans la vallée du Blour qui est un petit affluent de la Blourde. Il s’agit d’une chaîne de trois étangs. Ils sont connectés entre eux par un ruisseau dont les eaux sont relativement pauvres en substances nutritives. Son débit étant variable, ses berges peu pentues ont favorisé le développement d’une végétation amphibie riche et bien structurée. Ces étangs sont actuellement gérés pour la pêche, notamment les deux plus grands. La transformation des étangs en réserve de pêches impliquent un nettoyage de la végétation aquatique, un alevinage et l’introduction d’espèces non endémiques ou encore la modification des niveaux d’eau. Cette activité pourrait être préjudiciable à terme à l’équilibre de ces fragiles écosystèmes aquatiques.

Les étangs sont d’une grande richesse botanique : sur les 69 espèces végétales recensées, 12 présentent en effet un intérêt patrimonial pour la région Poitou-Charentes, et trois bénéficient d’une protection officielle sur l’ensemble du territoire national du fait de leur rareté:

La faune, plus commune, abrite toutefois des oiseaux qui nichent dans les ceintures de végétation palustre riveraines des étangs comme le Bruant des roseaux ou le Grèbe castagneux. Ce dernier fait l’objet d’une protection nationale.

Availles-Limouzine (86015)

Availles-Limouzine (86015)
La commune se situe dans la vallée de la Vienne, rivière qui prend sa source sur le plateau de Millevaches (Limousin). Availles-Limouzine est d'ailleurs la première commune du département de la Vienne traversée par la rivière du même nom.La commune est traversée par 21 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 10 km et la Clouère sur une longueur de 10 km.Le barrage de Jousseau est d'une capacité de 4 780 000 m3.

https://www.availles-limouzine.fr/decouvrir-et-bouger/histoire-et-patrimoine/histoire-d-availles-limouzine
https://www.availles-limouzine.fr/decouvrir-et-bouger/histoire-et-patrimoine/galerie-photos
En occitan limousin Avalha Lemosina, Historiquement, appartenant à l'ancien comté de la Marche, la commune a été rattachée au Poitou et au département de la Vienne lors de la révolution française. Le Conseil municipal de l'époque ayant été débouté de sa demande de rattachement à la Charente.

Ruines du château Porte de ville.
Sur les bords de la Vienne (rive gauche) demeurent les restes du château féodal qui marquait l'entrée de la ville. Aujourd'hui encore, une des tours du château a été conservée, ainsi que deux des portes de la ville situées aux deux extrémités de la rue des Cavaliers.

Les Fontaines Salées Situé sur les communes d'Availles-Limouzine et d'Abzac (16) sur la D99, ce lieu-dit jouit de sources naturelles d'eaux salées. De nombreux forages ont été réalisés afin de faire des recherches sur d'éventuels bienfaits naturels de ces eaux. Relancés de nombreuses fois au cours des dernières décennies, un projet de complexe thermal a semble-t-il été abandonné...

La Pierre Fade La Pierre Fade est un bloc de granit erratique considéré à tort comme un menhir situé sur une butte longeant la rive gauche de la Vienne en aval du village. Le bloc se situe au lieu-dit les Grands Moulins sur la D 8. Il a été classé comme monument historique en 1889. Plusieurs légendes lui sont associées.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Availles-Limouzine

Béthines (86025)

Béthines (86025) (Berthine pre-1801)
La commune est traversée par le Salleron sur une longueur de 9 km où il y eut autrefois jusqu'à 7 moulins.

Une croix de 9,80 m datant de l'époque de la Restauration, avec les outils de la passion du Christ travail réalisé par le compagnonnage. Le socle de cette croix, en pierre, date probablement du XVIIe car une croix existait, en effet, sur la place avant la Révolution. Elle a fait place alors à un tilleul : l'arbre de la liberté. En 1822, l'abbé Jean Poulet rétablit celle-ci en souvenir de la mission qu'il avait fait donner. Elle fut bénie par M. Maury, curé doyen de Saint-Savin. L'arbre ne disparut du côté de la croix qu'en 1947. Le bois de la croix a du être remplacé plusieurs fois : dès 1842 et la dernière fois fut en 1958. La tempête de 1999 a arraché l'échelle et l'éponge

La croix de Béthines. Depuis le xviie siècle, des croix de mission sont édifiées à l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent fréquentes à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, notamment à partir de 1905, en réaction à la laïcisation de la société.

L'église Saint-Pierre-ès-Liens, date de la première moitié du xe siècle, époque des prêtres Dodon et Israël où Bétines est alors vicus. Elle aurait été fondée par saint Martial. En 1184, elle fait partie de l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe qui nomme le curé de Béthines. Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1937 pour son clocher octogonal en pierre, datant du xiie siècle. À l'intérieur de l'église se trouve une vierge à l'enfant, don d'Elisabeth Bichier des Ages, fondatrice des Filles de La Croix

Le Salleron est une petite rivière d’eaux vives avec une forte dénivellation depuis ses sources jusqu’à la confluence avec l’Anglin. Ses eaux sont de bonne qualité et bien oxygénées. Son lit est riche en sédiments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est à dominante forestière et bocagère et il est encore peu touché par l’intensification agricole.

L’intérêt biologique du site, qui justifie son classement et sa protection, réside dans la présence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacé de disparition dans toute l’Europe. La Lamproie de Planer exige des eaux de très bonne qualité et des sédiments à granulométrie moyenne à grossière pour vivre et se reproduire
La présence d’une petite population de Cistude d’Europe, une espèce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaît, en effet, un déclin alarmant dans toute l’Europe de l’Ouest. Elle est victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dégradation de la qualité des eaux et de l’introduction d’espèces exotiques comme la Tortue de Floride, les écrevisses américaines, ou le ragondin.
Gens:
Adrien André, parlementaire.
René Cassin, juriste, diplomate, homme politique et prix Nobel de la paix
https://fr.wikipedia.org/wiki/Béthines
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/bethines/bethines-un-megalithe-retrouve-apres-250-ans-d-oubli
https://www.commune-mairie.fr/bethines-86310/
+ Images : Maire Pierre86

Bouresse (86034)

Bouresse (86034)

La commune est traversée par la Dive sur une longueur de 8,3 km
Le nom de la localité est attesté sous la forme Boerecia en 904.
Bouresse désigne un endroit où l'on garde des bœufs.

Le peuplement de la région est attesté dès l'époque gallo-romaine avec un camp romain au lieu-dit la Fuite ou la Fuye situé à 2 km de Bouresse. Ce camp avait la forme d'un rectangle de 60 à 100 m de côté. Il était entouré d'un fossé large de 8 m et la terre rejetée à l'intérieur servait de rempart. Le camp aurait abrité 2000 soldats.
Un puits gallo-romain a été découvert en 2004, au cours de travaux de voirie au milieu de la Grand'Rue. La margelle du puits est constituée de deux grandes pierres d'environ 15 cm d'épaisseur et 55 cm de côté. Ce puits est une preuve d'un peuplement ancien à Bouresse.

De cette époque, il existe aussi un réseau de souterrains-refuges. Celui-ci est condamné de nos jours pour des raisons de sécurité.
L'histoire de Bouresse est liée à celle de l'importante abbaye de Nouaillé-Maupertuis car ce sont les moines de l'abbaye qui ont fondé un prieuré à Bouresse au xe siècle. La région n'était alors qu'une forêt inexploitée et dépeuplée. Ce ne sont que terres en jachères et brandes. Grâce aux mesures prises par les moines pour encourager la colonisation et la culture des terres, la région commence à prospérer.

Ainsi Boerecia est citée en 904.

Un autre monument, le donjon de la Rigaudière de Faon (xve siècle), lui aussi en piteux état puisqu'il a perdu son toit à une époque relativement récente (il existe des cartes postales où ce toit figure) et que les arbres poussent à l'intérieur, témoigne encore de la splendeur passée de la famille Chenin, une famille alliée avec celle des Rochechouart vers 1400 (mariage de Marguerite Chenin avec Geoffroy de Rochechouart) (la famille de Madame de Montespan).

Une forge importante, la forge de Goberté, dont la maison de maître subsiste en contrebas de la route de Lussac sur la commune de Gouëx. C'est cette jolie forge et son ruisseau qui ont donné son nom au chemin de randonnée traversant la commune. Cette forge fut créée aux environs de 1655 au creux de la vallée du ruisseau de Goberté. Une digue fut édifiée là pour donner la force hydraulique nécessaire. L'entreprise fusionne avec celle de Lhommaizé en 1787. Le haut fourneau cesse son activité en 1791, en raison de l'insuffisance du cours d’eau. En 1825, 2 roues de dessus animent les mécanismes de la forge. En 1823, il n’existe plus qu'un seul feu de forge et un marteau, et le haut fourneau est en ruine. Toute activité cesse en 1835 et les bâtiments sont démolis l'année suivante.
La route qui part de Bouresse pour rejoindre Usson-du-Poitou fut ouverte sous Napoléon III. Dans le paysage de brandes et de terres difficiles à cultiver qui environnaient alors le village, des routes et des chemins quadrillaient le terroir. Ainsi, le réseau encore existant de petites routes et de chemins, telle la route de l'Epinet, est-il le plus ancien.

L'église Notre-Dame de Bouresse est mentionnée pour la première fois au début du xe siècle comme dépendance de l'abbaye de Nouaillé. Un prieuré relevant de cette abbaye semble coexister avec la cure jusqu'à la Révolution française.

De la première église, il ne reste aucun vestige. Un nouvel édifice a été construit au xie ou début du xiie siècle. En effet, en 1835, une inscription a été découverte indiquant qu'un prêtre nommé Anscharius aurait fait rebâtir l'église de Bouresse : « ANCHARIUS PRESBITER REFECIT ISTAM ECCLESIAM »

Donjon de la Rigaudière (cf. plus haut avec la famille Chenin). Le donjon date du xve siècle. Il est inscrit comme Monument Historique depuis 1929.

Bourg-Archambault (86035)

Bourg-Archambault (86035)

La commune est traversée par 11 km de cours d'eau dont la principale est la rivière Salleron sur une longueur de 8 km.

Le nom de la commune proviendrait du bas latin burgus qui signifie château fort. Au xiiie siècle, il prendra le nom de Burgus au Chaboz.

C’est dans la région de Bourg-Archambault que les maquis de la Vienne, pendant la Seconde Guerre mondiale, avaient créé leur propre camp de prisonniers. À la fin de la guerre, il regroupe 600 prisonniers de guerre et déserteurs allemands, russes et hindous.

Église Saint-Laurent
Le château de Bourg-Archambault
Bourg-Archambault possède un château remarquablement conservé, constitué de deux parties, l'une médiévale et l'autre plus récente, entourées de douves. Il se compose d'un enceinte flanquée de tours, d'un châtelet d'entrée et d'un logis très restauré au xixe siècle.

Le château actuel a été construit par Poncet de Rivière, chambellan du roi de France, Louis XI, sur un édifice plus ancien qui a été rasé. L'édifice est érigé en 1478.

L'enceinte, de plan trapézoïdal, occupe un terre-plein ceint de douves. Au nord, le châtelet d'entrée était jadis protégé par un double pont-levis et une ligne de mâchicoulis. Aux quatre angles de l'enceinte, s'élève une tour pourvue de canonnières, élément militaire repérable aussi sur les deux tours du châtelet. Le système de défense est remarquable grâce à une enceinte élevée au xve siècle et flanquée de six tours.

Gens: Pierre de Sacierges, évêque de Luçon (85 de 1498 à 1514 et conseiller du roi Louis XII acquiert un château qu'il restaure.

Jean de Crémiers, officier de marine, incarcéré sous la Terreur sur les pontons de Lorient avec l'état major de son bâtiment au retour d'une campagnes aux Indes. Libéré après le 9 thermidor. Maire de Bourg-Archambault, sous-préfet de Montmorillon. Décoré de l'Ordre royal de la Légion d'honneur.

Autre problématique peu ou pas explorée dans l’historiographie poitevine, est la présence de «Maquis noirs», soit des bandes armés devenus FFI en août 1944.
https://www.historien-sans-frontiere.com/2017/02/28/350/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourg-Archambault
http://mariepierre86.centerblog.net/rub-bourg-archambault-86-.html

Brigueil-le-Chantre (86037)

Brigueil-le-Chantre (86037)

La commune est traversée par 26,5 km de cours d'eau dont les principaux sont la Benaize sur une longueur de 4,2 km, le Narablon sur une longueur de 9,2 km sur et l'Asse sur une longueur de 13 km. Comme pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes, la commune a vu la qualité de son eau se dégrader ces dernières années. Au déficit récurrent s'ajoute une pollution engendrée par les diverses activités humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en Zone de Répartition des Eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation.

Très riches au niveau botanique, elles jouent un rôle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les Libellules.

Le nom du village proviendrait:

Pendant la période révolutionnaire, le bourg a été dénommé Brigueil-l'Ile.

Lieu : Brigueil-le-Chantre est un ancien bourg fortifié dont subsistent deux portes du xive siècle et la base d'un donjon carré du xiie siècle dont le haut s'est effondré au xviiie siècle.

  • Il est possible de voir les restes du château du xviie siècle avec une tour couverte de bardeaux. C'est une technique de couverture dont il ne subsiste que peu d'exemples.

  • Le cimetière abrite la base d'une lanterne des morts de l'époque médiévale.

  • Le château de Mareuil date du xve siècle. Il a été restauré au xixe siècle. C'est un ancien fief relevant de la baronnie de Montmorillon. Le château domine la vallée de l'Asse, comme l'ancienne forteresse de Peutro ou le château ruiné de Fleix.

  • L’eglise St Hilaire

  • L’étang de la Planchille est situé, à mi chemin entre les vallées de l’Asse et de la Benaize.

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/brigueil-le-chantre/brigueil-le-chantre-l-eglise-renovee-livre-ses-secrets
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigueil-le-Chantre
https://www.poitou-brenne.fr/brigueil-le-chantre/histoire-et-patrimoine/
https://cartorum.fr/carte-postale/500206/brigueil-le-chantre-brigueil-le-chantre-vue-prise-sur-la-passerelle-du

La Bussière (86040)

La Bussière (86040)

La commune est traversée par la Gartempe sur une longueur de 5 km.
Le nom du village provient du latin buxus qui signifie buis. La Bussière est un donc un endroit où poussaient des buis.

Lieu : Église Saint-Pierre-ès-Liens de La Bussière
Le château de la Bertholière, à la sortie du village, sur la rive gauche de la Gartempe.
Le château de la Guitière, à la sortie du village, sur la rive gauche de la Gartempe.
Le château de la Roche-Aguet sur la rive droite de la Gartempe.

Les bords de la rivière sont composés d’alluvions argilo-calcaires et de sables caillouteux. Les prairies mésophiles qui s’y sont développées sont irrégulièrement pâturées. On y a recensé la Saxifrage granulée, la Grande Oseille et, surtout, le Narcisse des poètes. Ce dernier se trouve normalement dans des sites situé en moyenne altitude, dans les Alpes, les Pyrénées ou le Massif central, où il fait encore l’objet d’une exploitation pour l’industrie des parfums. Le vallon latéral de Foussac est occupé par une forêt de ravin. Elle s’est développée en partie sur un chaos rocheux. La forêt est peuplée essentiellement de chênes pédonculés et de charmes communs. Elle abrite, aussi, quelques hêtres.

L’intérêt biologique du site, ayant notamment justifié son classement, réside essentiellement dans la présence de deux habitats: les grottes, qui constituent des gîtes pour les chiroptères dont les populations sont parmi les plus importantes du Poitou, et les eaux de la Gartempe où vivent plusieurs espèces de poissons menacés en Europe. En effet, la très forte densité en grottes fait de la basse vallée de la Gartempe un site particulièrement favorable pour les chauves-sourisdont 14 espèces différentes ont été recensées, toutes protégées en France : la Barbastelle d’Europe, le Grand murin, le Grand rhinolophe, le Minioptère de Schreibers, le Murin à moustaches, le Murin à oreilles échancrées, le Murin de Bechstein, le Murin de Daubenton, le Murin de Natterer, l’ Oreillard, l’Oreillard roux, le Petit rhinolophe, la Pipistrelle de Kuhl et le Rhinolophe euryale. Les populations et les espèces se répartissent entre les différentes cavités.

Les eaux de la Gartempe abritent, quant à elles, deux espèces de poissons en forte régression en France : le Saumon atlantique qui a d’ores et déjà disparu de la Seine, du Rhin, des affluents de la Garonne et se trouve en danger dans le bassin de la Loire, et la Lamproie marine qui est présente en France essentiellement sur les bassins de la Garonne et de la Loire.

Gens : Gilbert Bécaud (1927-2001), chanteur, compositeur, pianiste, acteur. Son buste trône sur la place du village car l'artiste possédait une résidence sur la commune, en plus de son domicile parisien et fut conseiller municipal.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bussière_(Vienne)
https://www.labussiere-vienne.fr

Chapelle-Viviers (86059)

Le nom de la commune apparaît pour le première fois dans un document datant de 924. Le village est ensuite mentionné sous la forme de La Chapelle De Viviers en 1452. Le terme de Viviers vient probablement du bassin à poissons présent sur la commune. Il représente alors une réserve de nourriture essentielle pour les habitants et notamment les religieux du village.
Il était une fois, un petit village du Poitou, entre Chauvigny et Montmorillon, aussi grand que 1408 hectares, et que l’on appelait « La Chapelle-Viviers », certains disaient que son nom proviendrait d’un nom d’homme et d’autres disaient qu’il rappellerait l’existence d’un bassin, mais si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à lire ces quelques lignes…

Des sites gallo-romains ont été repérés sur le territoires de la commune, comme celui du Theil-au-Servant déjà mentionné par le savant père de la Croix au XIXe siècle. Des mentions anciennes citent « Villa que taxatur Vivarius » en 924.
La Chapelle-Viviers est mieux connue à partir du Moyen Age : l’ancienne cure est alors à la nomination de l’abbé de Saint-Savin.
Le Logis de la Baudinière est inscrit comme monument historique depuis 1987 pour l'escalier, la cheminée, l'élévation et la toiture.

Église Saint-Étienne de Chapelle-Viviers. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

https://www.la-chapelle-viviers.fr/index.php?option=com_content&view=article&catid=38&id=253&Itemid=248
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/chapelle-viviers/ces-faits-divers-qui-ont-marque-la-chapelle-viviers
https://www.francebleu.fr/emissions/histoires-du-poitou-avec-patrick-sitaud/poitou/la-chapelle-viviers-du-foot-et-plus-de-1000-ans-d-histoire
https://www.sentiers-en-france.eu/sentiers-vienne-86/montmorillon/sentier-sentier-de-la-chapelle-viviers-chapelle-viviers


Civaux (86077)

La commune est traversée par 5,7 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 4,2 km et Le Goberté sur une longueur de 1,2 km.

Le territoire de la commune de Civaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible).

Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nucléaire. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages. La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable.

Lieu :
Un stade avec terrain d'honneur et terrain annexe.

  • Des terrains de tennis.

  • Un skatepark.

  • Une salle omnisports (tribune de 450 places assises) avec marquage au sol pour accueillir tous les sports de salle, handball, basket-ball, volley-ball, badminton, trois terrains de tennis et une salle de danse et de gym avec miroirs.

  • L'association sportive (AS) qui a pour but le développement du football, mais aussi les boules, le basket-ball, le volley-ball, le cyclisme, etc.

  • Un complexe comprenant une piscine, un centre de plongée avec une fosse de 20 m de profondeur, un spa de remise en forme (Abysséa) et un bowling. Le centre aquatique Abysséa a accueilli 133 000 visiteurs en 2010, selon l'office départemental de tourisme. Le centre aquatique propose à partir de 2016 un bassin à vagues de 313 m2.

  • Un camping avec des mobile-homes à louer (40 emplacements).

    Le musée archéologique [archive] avec des collections de la préhistoire à la fin du Moyen Âge. Le musée propose des visites guidées, des visites du patrimoine avec audioguides, des ateliers, des animations pour tous publics.

    Crocodile nain du bassin d'Afrique de l'Ouest

    La Planète des crocodiles propose 5 000 m2 de dépaysement au sein d'un jardin tropical. L'occasion de découvrir 12 espèces de crocodiliens dont l'alligator albinos, mais aussi le faux gavial, l'alligator nain d'Afrique... et le seul groupe en France de crocodiles marins.

  • La nécropole est un lieu exceptionnel et unique : près de 1.000 sarcophages sont encore en place ou forment une clôture originale

  • La Tour-aux-Cognons est inscrite comme monument historique depuis 1927. C'est un donjon du 11e siècle situé face au bourg, sur la rive droite de la Vienne.

  • L’église Saint-Gervais-Saint-Protais est l'une des plus anciennes de France avec son chœur (5e-9e siècles) et sa nef romane. Des chapiteaux originaux ornent l'église : le mariage, la tentation... L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1913.

Arbres remarquables Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes, il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont classés comme monument naturel dont :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Civaux
https://musee-civaux.fr/a-voir-a-faire/visites-du-patrimoine/16-l-eglise-de-civaux