Sentier écarlates P3 : Liglet - Paizay Le Sec

Liglet (86132)


La commune est traversée par 15,3 km de cours d'eau dont les principaux sont la Benaize sur une longueur de 8 km et la Corcheron sur une longueur de 7,3 km.
Les habitants de Liglet se nomment les Liglétiens et les Liglétiennes.

Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Lilacus ou Lillus avec le suffixe latin de propriété -acum devenu -ec puis -et et signifiant domaine de

Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Liglet. Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune.

Histoire
Une pendeloque trouvée sur le territoire de la commune laisse supposer une occupation très précoce du site de Liglet. Une sculpture gauloise dite "au maillet", les traces d’une villa gallo-romaine, le recensement de 40 ferriers et un puits celtique attestent l’existence d’une communauté déjà active à l’époque antique.

Le bourg de Liglet, dénommé Lilec en 1093, se forme autour de son église placée sous le vocable et le patronage de saint Hilaire et de sainte Marguerite.

Au xie siècle, le bourg se forme autour de son église. Une maison forte située à proximité de l'église, rappelle que la localité est située aux confins du Poitou anglais et du Berry français pendant la guerre de Cent Ans. Elle appartenait aux seigneurs de Bélâbre et permettait, grâce à son système défensif, de protéger la population qui se réfugiait juste à côté, dans l'église. Le long de la Benaize s’échelonnent des châteaux et des demeures privées, anciens fiefs défensifs de cette région frontalière, tels Courtevrault, Peucot et, à Liglet même, le fief de la Tour et celui du Corcheron. Les prieurés se fortifient, aussi, comme celui de Fontmoron.

Au cours des siècles, le sous-sol a été à l'origine des activités humaines dont il reste des traces: marnières, tuileries, fours à chaux et surtout extraction du fer.

La gare de Liglet est ouverte le 12 août 1888. par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) (elle est fermée aux voyageurs en 1933)

Lieux et monuments

L'église Saint-Hilaire et Sainte-Marguerite date des xie, xiiie, xve et xixe siècles. Le prieuré Sainte-Marguerite de Marcilly. Il date du xie siècle.
La fosse à boire de 2 m de diamètre date du xixe siècle.
Les 40 ferriers : les ferriers sont des sites où l'homme de l'Antiquité pratiquait la réduction du minerai de fer dans un bas fourneau et dont, il ne subsiste aujourd'hui que des résidus formant de vastes traces rouges et noirs. Ce sont ces plaques qui sont visibles dans les champs par photos aériennes. La découverte d'un mobilier résiduel (tégulac, tessons, céramique, morceaux de paroi ou sol de four) ainsi que l'étude des résidus: laitiers et scories ont permis la datation de ces implantations humaines soit l'époque gallo-romaine.
Le prieuré Saint-Antoine de Fontmoron date du xiie siècle.
La maison forte de la Tour. Elle fut construite en 1434.
Le pierris en langue d’oc ou le pierrat en langue d’oil est un gué permettant la traversée de la Bénaize. Il est constitué de 23 grosses pierres rondes et ovales.

Gens :
Lorène Devienne, auteur-compositeur-interprète, née à Liglet en 1981.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lorène_Devienne
Bernard Violet, journaliste et écrivain, spécialisé dans les biographies est né à Liglet

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liglet
https://www.poitou-brenne.fr/liglet/patrimoine-de-liglet/
https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2018/04/laissez-vous-conter-liglet-web.pdf
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-liglet.html
https://patrimoine-rural.com/toponymie-service-courtevraud-liglet-86/
https://www.sentiers-en-france.eu/sentiers-vienne-86/liglet/sentier-par-les-patureaux-boucle-4

La commune est traversée par 15,3 km de cours d'eau dont les principaux sont la Benaize sur une longueur de 8 km et la Corcheron sur une longueur de 7,3 km.
Les habitants de Liglet se nomment les Liglétiens et les Liglétiennes.

Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Lilacus ou Lillus avec le suffixe latin de propriété -acum devenu -ec puis -et et signifiant domaine de

Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Liglet. Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune.

Histoire
Une pendeloque trouvée sur le territoire de la commune laisse supposer une occupation très précoce du site de Liglet. Une sculpture gauloise dite "au maillet", les traces d’une villa gallo-romaine, le recensement de 40 ferriers et un puits celtique attestent l’existence d’une communauté déjà active à l’époque antique.

Le bourg de Liglet, dénommé Lilec en 1093, se forme autour de son église placée sous le vocable et le patronage de saint Hilaire et de sainte Marguerite.

Au xie siècle, le bourg se forme autour de son église. Une maison forte située à proximité de l'église, rappelle que la localité est située aux confins du Poitou anglais et du Berry français pendant la guerre de Cent Ans. Elle appartenait aux seigneurs de Bélâbre et permettait, grâce à son système défensif, de protéger la population qui se réfugiait juste à côté, dans l'église. Le long de la Benaize s’échelonnent des châteaux et des demeures privées, anciens fiefs défensifs de cette région frontalière, tels Courtevrault, Peucot et, à Liglet même, le fief de la Tour et celui du Corcheron. Les prieurés se fortifient, aussi, comme celui de Fontmoron.

Au cours des siècles, le sous-sol a été à l'origine des activités humaines dont il reste des traces: marnières, tuileries, fours à chaux et surtout extraction du fer.

La gare de Liglet est ouverte le 12 août 1888. par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) (elle est fermée aux voyageurs en 1933)

Lieux et monuments

L'église Saint-Hilaire et Sainte-Marguerite date des xie, xiiie, xve et xixe siècles. Le prieuré Sainte-Marguerite de Marcilly. Il date du xie siècle.
La fosse à boire de 2 m de diamètre date du xixe siècle.
Les 40 ferriers : les ferriers sont des sites où l'homme de l'Antiquité pratiquait la réduction du minerai de fer dans un bas fourneau et dont, il ne subsiste aujourd'hui que des résidus formant de vastes traces rouges et noirs. Ce sont ces plaques qui sont visibles dans les champs par photos aériennes. La découverte d'un mobilier résiduel (tégulac, tessons, céramique, morceaux de paroi ou sol de four) ainsi que l'étude des résidus: laitiers et scories ont permis la datation de ces implantations humaines soit l'époque gallo-romaine.
Le prieuré Saint-Antoine de Fontmoron date du xiie siècle.
La maison forte de la Tour. Elle fut construite en 1434.
Le pierris en langue d’oc ou le pierrat en langue d’oil est un gué permettant la traversée de la Bénaize. Il est constitué de 23 grosses pierres rondes et ovales.

Gens :
Lorène Devienne, auteur-compositeur-interprète, née à Liglet en 1981.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lorène_Devienne
Bernard Violet, journaliste et écrivain, spécialisé dans les biographies est né à Liglet

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liglet
https://www.poitou-brenne.fr/liglet/patrimoine-de-liglet/
https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2018/04/laissez-vous-conter-liglet-web.pdf
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-liglet.html
https://patrimoine-rural.com/toponymie-service-courtevraud-liglet-86/
https://www.sentiers-en-france.eu/sentiers-vienne-86/liglet/sentier-par-les-patureaux-boucle-4

Luchapt (86138)

Luchapt (86138)

Elle est établie sur un plateau ne dépassant pas les 229 m d’altitude.

Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Lupius avec le suffixe latin de propriété "-acum", signifiant "domaine de Lupius".

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Blourde.

Histoire
Le nom de Luchapt vient du nom d'un homme latin Lupius, dérivé probablement de lupus, « loup », augmenté du suffixe -acum ; donc littéralement « le domaine de Lupius ». La hache découverte à « Chez Moreau » prouve une occupation depuis l'âge du bronze d'autres objets de cette époque ont été fortuitement trouvés en surface sur la commune. Des silex taillés ont également été retrouvés en surface, toujours à "Chez Moreau" et vraisemblablement d'époque moustérienne. Une industrie néolithique (polissoir, meule, haches polies...) est également bien présente sur toute la commune. La formation du bourg est quant à elle due à la voie romaine sur l'axe Limoges-Poitiers.

Lieux et monuments :
L'église Saint-Hilaire.
La vallée des Cerfs (une ferme d’élevage, ouverte au public).
Musée du cheval de trait.
”Art et Avenir" les Grands Plats (art contemporain, petit musée "l'art du paléolithique au monde romain") visite sur rendez-vous.

https://www.bienvenue-a-la-ferme.com/nouvelle-aquitaine/vienne/luchapt/ferme/la-vallee-des-cerfs/49070
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-luchapt.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Luchapt
https://www.commune-mairie.fr/luchapt-86430/

Lussac-les-Châteaux (86140)

Lussac-les-Châteaux (86140)

La commune est traversée par 8,3 km de cours d'eau dont les principaux sont Les Grands Moulins sur une longueur de 4 km, Les Âges sur une longueur de 4 km et la Vienne sur une longueur de 0,3 km.

Le nom du bourg proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain « Lucius » avec le suffixe latin de propriété « -acum » et signifiant « domaine de Lucius »

Histoire
Paléolithique
L'importance de l'art préhistorique de Lussac-les-Châteaux est attestée par la présence d'une grande quantité de pièces de mobilier archéologiques originales au musée de Préhistoire de la ville44 mais aussi au musée Sainte-Croix à Poitiers et au Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

À partir de matériel tiré de la grotte de la Marche, Lussac est éponyme pour un type de sagaie : la « sagaie de Lussac-Angles », courte et épaisse à rainure longitudinale, est plus ou moins considérée comme un fossile directeur du Magdalénien III (ou Magdalénien moyen, 16 500-14 500 ans AP)46. La notion de « culture de Lussac-Angles » est abordée par Jacques Allain, qui introduit l'expression « pointe de sagaie de type Lussac-Angles » dès 1957 ; en 2013 Christophe Delage en fait une étude minutieuse.
Les Rochers de Villeneuve
Situation, description :

Cette grotte se trouve à environ 1,8 km au nord-est de Lussac, dans la vallée du ruisseau des Grands Moulins (affluent de la Vienne, immédiatement à l'est du village de Villeneuve49. Elle fait partie d'un système karstique creusé dans une formation de calcaire du Gogger, long d'environ 10 m et large de 4 m. Elle est à 20 m au-dessus du ruisseau50 (donc à environ 110 m d'altitude49) et s'ouvre vers l'est par un porche de 4 m de large pour 1,6 m de hauteur en son centre. Une fissure orientée nord-sud traverse la partie ouest de la grotte. À l'extrémité nord de cette fissure, la cavité débouche sur le plateau par une ouverture d'environ 1 m par 60 cm. À son extrémité sud, elle se prolonge par un tunnel d'une dizaine de mètres de long. Au sud-ouest, un tunnel surmonté d'une voûte écroulée communique avec l'extérieur. La topographie de la grotte aux temps préhistoriques est difficile à retrouver à cause des éboulements50,51.

Historique
Paleolithique
En 1969 Pierre Boutin et André Chollet font un sondage devant la grotte et y trouvent un niveau moustérien avec de l'industrie lithique et des os de bovins, d'équidés et d'hyènes ; ils interprètent ce niveau comme étant principalement un repaire d'hyènes.

Cédric Beauval dirige des fouilles de 1999 à 2003, sur 30 m2, à deux endroits : la pièce principale et la terrasse. La zone archéologique principale est la moitié sud de la pièce principale, qui a livré environ 6 300 objets sur trois niveaux stratigraphiques50. Au début des années 2000 Jean-Guillaume Bordes entreprend une étude technologique détaillée de la couche J, et M. Déchary et F. Dupont proposent une première étude des matières premières de cette couche, complétée par J Primault.
La grotte de La Marche (classée monument historique en 1970)
Grotte de l'Ermitage ; La grotte de l'Ermitage, occupée par les Néandertaliens‚ est fouillée par Amédée Brouillet (1865), Longuemar, Tartarin (de Montmorillon) et Dumaire (1885), Henri Breuil (1905), Capitaine Bourlon et Stéphane Lwoff (1938), Léon Péricard et Stéphane Lwoff (1939) et Louis Pradel (1953)64. Des milliers d'outils y sont trouvés.
Grotte des Plumettes ; La grotte des Plumettes se trouve à environ 1,3 km au nord-ouest du centre de Lussac, dans la vallée d'un petit ruisseau saisonnier qui prend naissance dans le bois des Coudrières et descend vers le sud pour rejoindre l'Arrault à une centaine de mètres en aval des Grands Moulins.
Grotte des Fadets ; La grotte des Fadets, de type karstique, se trouve à quelque 500 m de la grotte de la Marche.
Réseau Guy-Martin ; Le réseau Guy-Martin se trouve à quelques mètres au-dessus de la grotte de la Marche.

Néolithique
Le dolmen de Loubressac témoigne d'une présence humaine à l'époque néolithique. Des tribus dispersées sur les rives de la Vienne ont laissé des sépultures mégalithiques dont il ne reste aujourd'hui que peu de choses.

Époque gallo-romaine
Selon la tradition locale‚ la cité devint Luciago‚ le domaine du chef de tribu Lucius.
(*Civaux).

Moyen Age
Pendant deux siècles, il n’appartient qu’à deux familles. Sir John Chandos est nommé sénéchal du Poitou en 1369 par le roi d’Angleterre et s’installe à Poitiers.
John Chandos ne pouvait voir sans une certaine « contrariété » les Français reprendre pied dans sa province. En effet‚ Jean de Kerlouet, le Breton, et Louis de Saint-Julien seigneur de la Trimouille, avaient repris LusignanLa Roche-Posay et Saint-Savin‚ à quelques lieues de Poitiers. Il décida donc de reconquérir l’abbaye de Saint-Savin par surprise et de nuit. Mais‚ se croyant repérée‚ la troupe rebroussa chemin en passant par Chauvigny puis en longeant la Vienne jusqu’au pont de Lussac.

2015, un trésor monétaire fut trouvé à Lussac les Châteaux (circonstances non communiquées) : "Les pièces.........datent des xiiie et xive siècles. Presque toutes (176) sont des hardis d'argent frappés à l'effigie d'Edouard de Woodstock, aussi connu sous le surnom de Prince noir. Fils du roi d'Angleterre Édouard III, il fut prince d'Aquitaine de 1362 à 1372 (dans la première moitié de la guerre de Cent Ans). Les hardis trouvés à Lussac provenaient de six ateliers distincts, Poitiers, Figeac, Agen, Limoges, La Rochelle et Bordeaux. Le trésor comprend également cinq pièces étrangères attribuées au comté de Hainaut, dans le Saint-Empire Romain germanique et trois pièces royales portant la mention « Philippus rex », qui désigne le roi Philippe IV le Bel (1268-1314).

En 1569, pendant les Guerres de Religion, le château fut pris et saccagé par les troupes protestantes de l'amiral de Coligny. Il est ensuite démantelé par la population qui se servit des pierres pour construire des habitations.

Modern
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Lussac-sur-Vienne (11 septembre 1793.

Au xixe siècle, une ligne de chemin de fer reliait la commune de Saint-Saviol à celle de Lussac-les-Châteaux en desservant Civray (Vienne). Cette voie unique était longue de 64 km. Elle fut construite en plusieurs étapes par la Compagnie PO (Paris-Orléans). La première étape : la section Saint-Saviol-Civray-Charroux (Vienne), longue de 17 km a été inaugurée le 15 novembre 1886. La deuxième portion : Charroux-Le Vigeant-Lussac-les-Châteaux, longue de 47 km, fut mise en service cinq ans plus tard soit le 10 août 1891.

Lieux et monuments :
Église Saint-Maixent de Lussac-les-Châteaux
Les ruines d'un château médiéval dont le pont-levis est inscrit comme monument historique depuis 1928.
La grotte de la Marche qui est classée comme Monument historique depuis 1970, grotte des Fadets.
L'Ermitage, inscrit comme Monument historique depuis 1929.
Le musée municipal de la Préhistoire Raymond-Touchard. Le musée est logé dans un bâtiment appelé le "Grand logis Renaissance", situé rue Saint-Michel.

Gens : Naissance de Madame de Montespan (1640-1707), favorite de Louis XIV, 1638-1715

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lussac-les-Châteaux
http://www.lesportesdutemps.com/archives/2019/09/19/37648334.html
https://www.lussac-les-chateaux.fr/menu-4/107-histoire/709-lussac-en-quelques-lignes
https://musee-chateau.fr/musee-prehistoire-raymond-touchard-lussac-chateaux-86320/
https://www.annuaire-mairie.fr/ville-lussac-les-chateaux.html
https://www.commune-mairie.fr/lussac-les-chateaux-86320/

Mauprévoir (86152)

Mauprévoir (86152)

Le territoire de la commune est traversé par le Clain. La vallée du Clain débouche sur l'étang de Combourg (28 hectares) et d'un complexe d'étangs secondaires (Pressac, Charroux) définissant une zone remarquable pour son avifaune.

La commune est traversée par 23 km de cours d'eau dont le principal est le Clain sur une longueur de 6 km et sur une longueur de 8 km.

D'après les travaux d'Auguste Longnon, Mauprévoir est la corruption du nom latin de la localité « Malo Presbytero » ou « Malum Presbyterum », ce qui après traduction donne littéralement « Mauvaise habitation de prêtre ». Toutefois « Malum » pris séparément peut aussi dire « ce qui est contraire au bien, à l'ordre, au devoir... » d'où peut-être l'origine : « Presbytère mal tenu » ?
La découverte, peu avant 1937, de sarcophages mérovingiens, atteste de l’ancienneté de l’occupation du lieu. Cependant, aucun document historique ne fournit de précision à propos de la naissance du village. Il est certain, toutefois, que la seigneurie de Mauprévoir existait en 1179, car à cette époque, un nommé Audebert, viguier et sa femme Flandrine, font don d'un préhenbier de froment dans leur terre de Mauprévoir, à l’abbaye de Montazai.

Lieux et monuments
Église Sainte-Impère (xiie siècle)
Château (xve siècle). Les constructions et les terres passent au xve siècle dans les biens des religieux de Charroux. La famille Lesire Labrousse en fait l'acquisition au début du xixe siècle. Le bâtiment du châtelet (entrée) est inscrit aux Monument Historiques depuis le 7 juin 2018.
Château de Chemouteau (xviie siècle et xixe siècle). Propriété de la famille Bourdier de La Maillerie, elle passe en 1801 dans celle des Malapert puis en 1805 aux Loyseau de Grandmaison qui font ajouter une chapelle en 1842.
Château de Combourg (xixe siècle).
Manoir de Philippière (xixe siècle). Construit sur les bases d'un ancien bâtiment par M. Farisy, originaire de Bourgogne qui s'y établit en 1902.

Gens :
Sylvestre Loyzeau de Grandmaison (1770-1830). Garde du Corps du roi Louis XVI (1791). Commissaire des Guerres et de l'Exécutif dans la Vendée (1792). Maire de Charroux (1815-1823).

Johnny Griffin, (1928-2008). Saxophoniste de jazz étasunien mort à Mauprévoir en 2008.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauprévoir
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mauprevoir.html
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-vienne-chateau-mauprevoir-chateau-de-chemouteau.html
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-vienne-chateau-mauprevoir-chateau-de-chemouteau.html

Mazerolles (86153)

Mazerolles (86153)

Situé sur la Vienne (qui sépare Mazerolles et Lussac-les-Châteaux), le village est à 35 km au sud-est de Poitiers. Il est composé du bourg, et des lieux-dits le Pont et Loubressac. Il est situé sur la RN 147 (axe Angers - Limoges), à proximité d'autres grands axes de communication (A 10 à Poitiers, RN 10 à Poitierset Vivonne).

La commune est traversée par 9 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 4,8 km et le Goberté sur une longueur de 4,2 km. La commune se situe en sone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation.

Le nom de l'agglomération proviendrait de « maceries », qui signifie « murailles »

Histoire
L'église Saint-Romain abrite aujourd'hui la statue de saint Sylvain (xvie siècle) conservée autrefois à Loubressac, lieu de rassemblement ancestral sur les rives de la Vienne.
Non loin, lors de la guerre de Cent Ans, une échauffourée franco-anglaise s'est déroulée en 1369, au cours de laquelle John Chandos, sénéchal du Poitou et connétable d'Aquitaine, est mortellement blessé dans la nuit du 31 décembre par la lance de Guillaume Boitel, qui commandait le parti français. Il décède au château de Morthemer où il fut enterré. Peu de temps après son décès, un cénotaphe est érigé en sa mémoire à proximité du lieu des combats. Il a ensuite été déplacé et aujourd'hui, il est visible le long de la rue Jean Chandos et de la route de Gouex.
Une ancienne minoterie (près du pont) succède à un moulin utilisant la force hydraulique des eaux de la Vienne depuis longtemps.

Lieux et Monuments

Église Saint-Romain  Classé MH (1919)56 pour son clocher à arcades du xiie siècle, son campanile et son élévation56. L'origine de cette église serait très ancienne. Elle daterait du viie siècle si on se base sur une pierre sculptée en rosaces surmontée d'un fronton triangulaire qui se trouve sur le mur de droite.

Dolmen de Loubressac  Classé MH (1974)57 Le dolmen datant du néolithique moyen (il y a environ 6 000 ans) est situé le long de la route qui mène au hameau de Loubressac. Il est en calcaire. Avec, le développement de l'agriculture intensive, et surtout à partir de 1955, date du début du remembrement, nombre de dolmen ont été démantelés.

Chapelle du xiiie siècle de Loubressac dédiée à saint Sylvain. Il s'agit de l'ancienne église paroissiale. Selon une légende locale, le corps de saint Sylvain, après avoir été martyrisé, mis dans un sac puis jeté dans la Vienne, aurait été repêché à cet endroit. Il y fut enterré et le site devient un lieu important de pèlerinage. La découverte du saint dans son sac aurait donné son nom au hameau : l'Ouvre Sac.

Chapelle Saint-Sylvain, située le long de la route date du xixe siècle.

Le Logis : Le site est situé à quelques kilomètres à l’ouest de Lussac-les-Châteaux. Il occupe le site d’une carrière de sables située sur une terrasse ancienne de la rive gauche de la Vienne. C’est une sablière de petite surface qui a été exploitée en front de taille. Elle présente un intérêt ornithologique remarquable comme site de nidification pour deux espèces d’oiseaux très localisées en Poitou-Charentes : le Guêpier d’Europe et l’ Hirondelle de rivage, ce qui a justifié son classement et sa protection.

Gens
Jean Chandos(1320-1370).
Guillaume Boitel (XIVe siècle)

https://mazerolles.fr/fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mazerolles_(Vienne)
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mazerolles-86.html
http://patrimoine-de-france.com/vienne/mazerolles/

Millac (86159)

Millac (86159)

Le nom du village proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain Aemilius (Émile) avec le suffixe latin de propriété -acum, signifiant domaine d'Émile

Le vallon, qui est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF),au fond duquel coule le ruisseau du Puits de Tourlet est situé dans l’extrême sud-est du département de la Vienne entre l’Isle-Jourdain et Availles-Limouzine, sur la rive droite de la Vienne. Le vallon est d’orientation générale ouest-est. Le vallon aux sols acides, présente des versants pentus aux expositions très contrastées - majoritairement sud ou sud-ouest sur la rive droite et nord ou nord-est pour la rive gauche - générant des micro-climats tranchés. De ce fait, la forêt qui s’étage le long des versants, a adopté un boisement diversifié : une chênaie acidophile à Chêne pédonculé sur les sols à tendance sableuse et peu profonds des pentes raides, une chênaie-charmaie sur les substrats plus argileux des bas de versants et une aulnaie-frênaie en fond de thalweg dans la zone d’influence de la nappe du ruisseau.

Lieu et Monuments
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Millac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel

https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2018/04/focus-barrage-millac-final.pdf.
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-millac.html
https://www.charles-de-flahaut.fr/wordpress/histoire-et-patrimoine-de-millac-vienne/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Millac
https://www.commune-mairie.fr/millac-86150/

Montmorillon (86165)

Montmorillon (86165)

Le territoire de la commune est parcouru par 25 km de cours d'eau, avec comme rivière principale la Gartempe sur une longueur de 6 km.

Histoire
Entre 1968 et 1982, plusieurs campagnes de fouilles sont organisées et dirigées par Pierre Marcel sur le gisement de "La Piscine", site préhistorique situé à proximité du Centre aquatique de Montmorillon. L'archéologie a permis de mettre au jour des vestiges variés, témoignage de la présence d'occupations humaines durant la phase magdalénienne (entre -15 500 et -12 000).

De cette période, Montmorillon ne conserve que peu de traces.Toutefois, le territoire semble avoir été occupé par de grands ensembles agricoles, artisanaux ou religieux (temple de Mazamas à Saint-Léomer).

La ville est citée pour la première fois à la fin du xie siècle, dans une charte qui cite le seigneur de Montmorillon : Ranulfe. En 1050, Ranulfe est seigneur de Montmorillon et fit construire l'église Notre-Dame dont il ne reste que l’abside et le transept, le reste datant du siècle suivant. C’est autour de ces lieux que Montmorillon se forma, dans la rue qui grimpe depuis la rivière jusqu'à l’église Notre-Dame et dans les rues avoisinantes.

Toutefois, dès le xiie siècle, des conflits apparaissent entre les comtes de la Marche et ceux du Poitou, et Montmorillon devient une place-forte frontalière. La ville et le château construit pour surveiller le passage de la Gartempe, se fortifient. C’est également au xiie siècle que furent construits la Maison-Dieu, l’Octogone, la chapelle Saint-Laurent ainsi qu’une première église Saint-Martial dont il ne reste qu’une tour, base de l’ancien clocher.

Pierre du Marché fonde à Montmorillon la plus ancienne confrérie laïque d'assistance connue en Poitou. Elle obtient confirmation épiscopale et pontificale en 1107 lors du concile de Reims. C'est sur ce terreau que l'Hôtel Dieu de la ville a pu se développer par la suite. L'établissement est fortifié au cours de la guerre de Cent Ans.

En 1372, Bertrand Du Guesclin (1320-1380), mène la reconquête des provinces françaises sous domination anglaise. Ainsi, avec 3 000 aguerris, il entre en Poitou sous domination anglo-saxonne depuis le traité de Brétigny de 1360. Le premier assaut est donné contre le château de Montmorillon, Montmorillon connaît de nombreux possesseurs jusqu'à la ruine du château au xvie siècle.

Les fortifications de la ville ne lui permirent pas de résister aux canons des forces protestantes et elle subit, au total, cinq sièges, avant la fin du xve siècle. Une période faste fait toutefois suite aux guerres de Religion, marquée par la restauration des grandes foires et la reconstruction de l'Hôtel Dieu par l'ordre des Augustins réformés, qui assument sa mission de soins médicaux et de charité jusqu'à la Révolution.
Montmorillon accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires.
Chef-lieu du
district de Montmorillon à partir de 1790, puis sous-préfecture à partir du Consulat, Montmorillon conserve également un tribunal d'instance depuis cette époque. De grands travaux d'aménagement sont lancés aux xixe siècle : un boulevard remplace les anciens remparts, un pont neuf est construit ainsi qu'un palais de justice qui deviendra un office de tourisme. Une ligne de chemin de fer, reliant Poitiers et Limoges, est inaugurée en 1878.
Au xixe siècle, il y avait une bibliothèque catholique gratuite, une bibliothèque des jésuites, une bibliothèque au petit séminaire et une bibliothèque « S.P. Montis Maurilionis ».

Montmorillon appartient au réseau des Villes et pays d'art et d'histoire, animé par le ministère de la Culture et les collectivités territoriales, et qui rassemblent les villes soucieuses de préserver et de promouvoir leurs patrimoines, à les préserver et les valoriser dans toute leur diversité : des vestiges antiques à l’architecture du xxie siècle, des paysages à la création artistique, des savoir-faire à la mémoire des habitants. En 1987, le montmorillonnais, devenu Vienne et Gartempe, a été le premier Pays labellisé en France.

Lieu et monuments
Hôtel de Moussac
Hôtel sis au 7 rue Saint-Christophe
L'hôtel de Ladmirault
Le Vieux Palais a été construit au xve siècle
Le Palais de Justice
Montjoie en pierre du xiie siècle
Le château de La Lande.
Le Vieux Pont date des xve et xixe siècles. Il se composait à l'origine de trois arches, et de deux avant-becs circulaires qui supportaient une chapelle et une porte fortifiée. Seule l'arche centrale a été conservée.
La rive gauche de la Gartempe est la partie la plus ancienne de la ville et est appelée Brouard. Elle possède encore plusieurs maisons d'aspect médiéval, qui ont été restaurées dans le cadre de la création de la Cité de l’écrit et des métiers du livre en 2000. La maison dite du Brouard située au 6 rue Montebello est inscrite comme Monument Historique depuis

Le dolmen de la Pierre Soupèze est classé monument historique depuis 1978
Église Saint-Martin de Montmorillon. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1985.
Église Saint-Laurent-de-la-Maison-Dieu de Montmorillon.
L’Église Notre-Dame, est située dans le quartier du Brouard.
La Maison-Dieu fut fondée au xie siècle
L’Église Saint-Martial
Sainte-Marguerite de Grandmont ou la chapelle du Petit Grandmont fut fondée au xiiie siècle
La lanterne des Morts de Moussac est classée monument historique depuis 1884

Patrimoine Culinere
Le macaron, fabriqué par l'entreprise Rannou-Métivier

Culturel
le musée d’Art et d’Histoire de Montmorillon71 qui conserve un fonds exceptionnel d’objets archéologiques de la Préhistoire à la période gallo-romaine, de peintures et de dessins du xviiie au xxe siècle et récemment, un fonds de photographies anciennes. Il dispose également de collections d’ethnologie et d’histoire naturelle.

Le musée de la machine à écrire et à calculer permet de découvrir l’histoire des machines à écrire, de leurs inventeurs, de leurs utilisateurs. Plus de 200 modèles de machines des années 1830 à 1980 sont exposées à la Préface, point accueil de la Cité de l’Ecrit, à Montmorillon.

Le musée de l'Amande et du Macaron : le musée permet la découverte de l'histoire du macaron à travers plusieurs espaces thématiques : culture de l'amandier, richesses de l'amande, fabrication du macaron

Cite de l’ecrit
La Cité se situe au cœur du quartier médiéval qui se délabrait avant l'ouverture du site (juin 2000). Les bâtiments ont été achetés, rénovés et sont loués par la ville avec le soutien financier du département, de la Région et de l'Union européenne. Montmorillon n'a pas inventé le concept des villages du Livre dont l'idée est de regrouper au sein d'un quartier pittoresque un maximum de boutiques dédiées au livres (d'abord Hay-on-Wye, au Pays de Galles à la fin des années 1960, puis Redu en Belgique, Bécherel en Bretagne.).

Gens
Regine Deforges

https://www.montmorillon.fr/index.php/cadre-de-vie/34-tourisme-et-patrimoine/259-musee-d-art-et-d-histoire
https://www.montmorillon.fr/index.php/cadre-de-vie/15-decouvrir-montmorillon/108-un-peu-d-histoire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Montmorillon
https://www.vienneetgartempe.fr/decouvrir-sortir/patrimoine/pays-dart-et-dhistoire/
https://www.citedelecrit.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Régine_Deforges

Moulismes (86170)

Moulismes (86170)

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Blourde, les Ages et le ruisseau de l'Ancien étang de Belplaine.

Lieux et monuments
Église Saint-Hilaire de Moulismes
Une croix hosannière est disposée sur un large socle monolithique, à l'angle duquel est creusée une cavité qui était peut-être destinée à recueillir de l'eau bénite. Le montant de la croix comme la traverse est chanfreiné. Il est constitué de deux morceaux reliés par des tiges métalliques. La croix hosannière tire son nom de l'hébreu "hosanna", premier mot d'une hymne chantée le jour des Rameaux. Il était de tradition, dans les villages, de se rendre en procession jusqu'au cimetière où se trouvait la croix. Les villageois se réunissaient au pied de ce calvaire et y chantaient l'Hosanna.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulismes
https://charles-de-flahaut.fr/annuaire-histoire-communes/annuaire-professionnel/histoire-et-patrimoine-de-moulismes-vienne/
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-moulismes.html
https://www.commune-mairie.fr/moulismes-86500/
https://www.tourisme-vienne.com/fr/activite/1148/plan-d-eau-communal
https://www.bibliotheques.org/bibliotheque-municipale-moulismes-86
https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2018/04/laissez-vous-conter-chateaux-web.pdf

Moussac

Moussac (86171)

Au borde de la Vienne avec un Basse de Kayak.
Le coteau de la Barlottière borde la Grande Blourde dans une zone géographique située à cinq kilomètres à peine au sud de sa confluence avec la Vienne, sur le territoire des communes de Moussac, et de Persac. À cet endroit, la Grande Blourde s’écoule en rapides sur plus d’un kilomètre, dans un vallon boisé encaissé.

À 5 km à peine au sud de sa confluence avec la Vienne, la Grande Blourde s’écoule dans un vallon boisé encaissé dans les granites du Massif central. Dans ce défilé granitique, la rivière a un parcours en rapides sur plus d’un kilomètre. La basse vallée est restée très sauvage et évoque déjà les basses montagnes du Limousin proche.

Toponyme celte gaulois. Le suffixe en '-ac' signifie domaine. 'Moto' signifie membre viril d'un homme. 'Moto,motto,mottio,mottus,mottius' signifient homme membré. Peut être si analogie avec le vieil irlandais homme courageux, héros. Moussac signifie donc le domaine de l'homme membré (de l'homme courageux, du héros peut être).
L’adjonction « -sur-Vienne » apparaît dans les textes au moins en 1449. La majeure partie des terres de cette commune est située sur la rive droite de la Vienne, mais quelques villages et hameaux se développent sur la rive gauche.

Lieux et monuments
Église Saint-Martin
Croix hosannière : elle tire son nom de l'hébreu « hosanna », premier mot d'une hymne chantée le jour des Rameaux
Croix de mission.
Château de la Messelière

”Traversé par la Vienne et appuyé à l’est sur la Grande-Blourde, le territoire de Moussac a très tôt attiré les hommes.

Plusieurs vestiges témoignent d’une occupation pendant la période préhistorique : des dolmens, des lieux de sépultures de l’époque Néolithique (- 6000 -3000 av. J.-C.) sont observés au XIXe siècle dont deux à La Carte et un à La Relandière. En outre, 48 outils et fragments en silex jaspoïde ont été également trouvés à La Petite Vergne.
La période gallo-romaine a laissé également de nombreux témoignages : débris d’une colonne cannelée aux Roches, objets en bronze à Biard-sous-Buis, substructions d’une villa aux Brandes et voie romaine (Poitiers-Limoges) passant par La Côte, La Grâce-de-Dieu, Chantouillet et Les Aulmes.
Le bourg de Moussac s’est lui-même probablement formé à partir d’une villa gallo-romaine et sa christianisation peut remonter au Ve ou VIe siècle, époque à laquelle se propage en Gaule le culte de saint Martin, saint titulaire de la paroisse. Les deux sarcophages monolithes et trapézoïdaux, exhumés de l’ancien cimetière situé autour de l’église et, déposés sur la place de l’église, peuvent être datés de l’époque mérovingienne (Ve-VIIIe siècle) et témoignent des pratiques funéraires des premiers temps du Christianisme.
Outre les logis de La Carte et des Roches (XVIe siècle pour leurs parties les plus anciennes), Moussac conserve quelques témoignages de ces périodes avec les deux pierres tombales de chevaliers anonymes (début XIIIe siècle), ornées d’une épée et d’une lance, actuellement sur la place de l’église ; l’une d’entre elles était conservée au XIXe siècle près du château des Roches.”

Chemin de Fer
C'est en 1872 que le Conseil général de la Vienne vote une résolution préconisant le tracé et le classement immédiat et définitif en Chemin de fer d'intérêt local de quatre lignes dont celle parcourant Civray-Le Blanc via l'Isle-Jourdain, MOUSSAC, Lussac et Montmorillon.
La section Civray-Charroux a été mise en service le 15 novembre 1866 et la section de Charroux-Lussac via MOUSSAC a été officiellement ouverte à l'exploitation le 15 novembre 1891.
En 1929, 9 071 voyageurs ont emprunté le train en gare de MOUSSAC alors que 485 tonnes de marchandises ont été réceptionnées et 241 expédiées.
La fermeture au service voyageurs a été prononcée en mai 1939 et celle au service marchandises, le 3 novembre 1969. Cette section de ligne a été déclassée le 14 janvier 1972.

https://www.moussac-sur-vienne.fr/index.php/moussac-et-br-son-histoire/252-origine-de-son-territoire-et-de-son-evolution
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moussac_(Vienne)
https://www.moussac-sur-vienne.fr/index.php/tourisme-loisirs/269-aire-de-loisirs-du-moulin-chauvet
https://www.moussac-sur-vienne.fr/index.php/tourisme-loisirs/274-les-chemins-de-randonnee

Mouterre-sur-Blourde (86172)

Mouterre-sur-Blourde (86172)

La commune est traversée par la Blourde.

Le nom de Mouterre est une déformation du mot "moustier", lui-même dérivant du latin "monasterium" qui signifie "monastère". Le lieu-dit Tifaille, au nord-est du village, est la trace de l'installation de Taïfales comme foederati par les Romains à la fin de l'Antiquité. Occupation gallo-romaine: vestiges préhistoriques et antiques.

Depuis 1973, une carrière diorite se situe sur le territoire de la commune ainsi que sur celui de la commune voisine de Millac. Le permis de construire de ce parc photovoltaïque au sol a été déposé le 16 septembre 201442. Il s’est ensuivi un appel d’offres qui a été clôturé le 9 novembre 201843. Cette centrale, construite en surplomb de la carrière de diorite, a été mise en service fin 2019. Elle a une puissance de 2,7MWc. Le parc est composé de deux ilots et contient un total de 8030 panneaux couvrant une superficie de 4,06 hectares.

Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Mouterre-sur-Blourde. L’église possède une crypte ayant conservé des peintures murales datant du XIe ou xiie siècle.
Château de la Rochère (xve siècle, très remanié dans la deuxième moitié du xixe siècle.

  • Manoir de la Bourgesse : ancien fief relevant de la motte d'Antefa, mentionné à partir de 1582. Logis du xvie siècle, modifié au xviiie siècle. Parties agricoles plus tardives.

  • Manoir de Pouillac, bâti sur un site gallo-romain (vestiges tardifs). Ancien fief mentionné depuis 1449. Bâtiments actuels : 1773 sur la porte du logis et sur la cheminée de la cuisine, 1781 sur l'écurie.

  • Manoir de la Tribosière (xvie siècle) : fief mentionné en 1577, ensemble très remanié qui conserve cependant les vestiges de deux tours.

  • Demeure de Roche (deuxième moitié du xviiie siècle).

  • Demeure de Bussière : détruite, mentionné de 1442 à 1775.

  • Moulin de la Roderie : mentionné depuis 1572, remanié à plusieurs époques.

Gens
Jacques du Theil (1741 - 1808), président de l'assemblée de la noblesse de la Basse-Marche en 1789.
François Henri Guiot de La Rochère, général français. mort le 12 avril 1890 au château de La Rochère, commune de Mouterre-sur-Blourde.
François Eygun (1898-1973), archéologue, historien et résistant.
Oswald Wirth mort le 9 mars 1943, enterré au cimetière de Mouterre-sur-Blourde.

https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mouterre-sur-blourde.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouterre-sur-Blourde
https://www.commune-mairie.fr/mouterre-sur-blourde-86430/

Nalliers (86175)

Le territoire communal est arrosé par la rivière Gartempe
La commune est créée en 1793 sous le nom de Naillé ; elle est d'abord rattachée à l'éphémère canton d'Angles-sur-l'Anglin, puis à sa suppression le 17 novembre 1801, au canton de Saint-Savin.

Lieux et monuments
L'église Saint-Hilaire de Nalliers et le presbytère sont inscrits comme Monument Historique depuis 1993.
Château gothique et Renaissance des Alisons

Les traces d'implantations les plus anciennes sur le territoire de Nalliers dateraient du Néolithique. Des découvertes de haches polies en silex et en roches vertes (chloromélanite) ont été signalées près du village de Rouets dès la fin du 19e siècle. Sur le site du « champ de la Chapelle », dont le toponyme suggère une ancienne présence religieuse à cet endroit, des traces de deux temples gallo-romains de plan carré ont été trouvées.
L'église Saint-Hilaire est citée en 1093 par Pierre II, évêque de Poitiers, parmi les biens de l'abbaye de Saint-Savin sous le vocable ecclesia Sancti Ylarii de Naler. De la première église romane, construite entre la fin du 11e et le 12e siècle, il ne reste que peu d'éléments visibles.
Le passage d'eau de Nalliers est mentionné dans la liste des bacs du département de la Vienne du 17 thermidor an XII (5 août 1805). À partir de cette date, l’État organise les traversées des rivières, fournit une partie du matériel, met aux enchères le droit de passage contre une redevance annuelle et fixe les tarifs.

Entre 1837 et 1845, l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées dessine plusieurs nouveaux bacs pour traverser la Gartempe, à Busserais, Jouhet et Nalliers. Le bateau financé par la commune de Nalliers, commandé en 1837 à Pierre Jouteau, charpentier à Chauvigny, mesure 8m90 de long. Il doit être manœuvré par deux mariniers et peut transporter 50 personnes ou 4 chevaux ou bœufs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nalliers_(Vienne)
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-vienne-chateau-nalliers-chateau-de-nalliers.html
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-nalliers-86.html
https://inventaire.poitou-charentes.fr/documents/fichiers/inventaires_territoire/vallee-de-la-gartempe/nalliers.pdf

Nérignac (86176)

Situé à 185 mètres d'altitude, la Rivière la Blourde est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Nérignac

Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Narinius ou Nerinius avec le suffixe latin de propriété "-acum" devenu "-ac" et signifiant "domaine de Narinius"

Lieux et monuments
Église Saint-Blaise de Nérignac

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nérignac
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-nerignac.html
https://www.commune-mairie.fr/nerignac-86150/
https://www.visorando.com/randonnee-nerignac.html

Paizay-le-Sec (86187)

Lieux et monuments
Petite église Saint-Hilaire du xie siècle
Le Logis de Champagne est inscrit depuis 2007 comme monument historique pour ses communs, sa ferme, son pigeonnier et son logis.
À quelques hectomètres du bourg, le "château" des Clairbaudières s'orne d'une des dernières éoliennes Bollée de la région (

, sur pylône à base carrée) à distributeur.
Château des Clairbaudières d'origine 13e, remanié 19e

Corps de bâtiment ancien encadré de 2 tours rondes en poivrière, mentionnées en 1260 relevant de la baronnie de Montmorillon

Gens
Clerbaud (Guy) chevalier, seigneur des Clairbaudieres 126039.
Pierre-Célestin (Godefroy) Chicard, né le 27 décembre 1833, à Paizay-le-Sec (Vienne). CHEVALIER APOTRE, Missionnaire au Yun-Nan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paizay-le-Sec